La vitesse du partage de l’information rend la vérification difficile. Il faut s’emparer de la technologie de la blockchain afin de bâtir un écosystème de confiance. La crédibilité de la communication des entreprises ne sera pas remise en question.
Face à la vague d’infox et de fake news, l'authenticité des informations partagées sur les réseaux sociaux et par certains médias est remise en cause. Les journalistes doivent redoubler de prudence quant à l’origine de leurs sources. On voit ainsi fleurir des séquences télévisées qui visent à démêler le vrai du faux. France 2 diffuse une nouvelle émission baptisée « Faux et usage de faux » ou Arte lance « Désintox » en partenariat avec Libération... La technologie de la blockchain permet de bâtir un environnement de confiance où la communication n’est pas remise en cause.
Cet enjeu de fiabilité est plus élevé encore pour les entreprises dans leur communication, outre les informations, celles-ci sont menacées par des risques d’usurpations d’identité ou de détournement d’image. Le 22 Novembre 2016, Vinci subissait un flash crash avec une baisse du titre de plus de 18% en raison d’un faux communiqué. Puis le 16 Janvier 2019, l’un des hommes clé de Wall Street a été la victime d’un hoax : sa lettre annuelle, tant attendue par des milliers de professionnels du secteur de la finance, a été précédée d’un fake. Même le média financier le plus crédible du monde, le Financial Times, s’est fait avoir par ces hackeurs activistes.
Une technologie de certification a émergé ces dernières années. Il s’agit de la blockchain, ou chaîne de blocs, technologie de stockage et de transmission d’informations sécurisée et fonctionnant sans organe central de contrôle. Chaque bloc contient une référence à celui qui le précède et des données sur les transactions qu’il recense. Une fois créés, ils sont inaltérables. Toutes les parties prenantes peuvent être sûres de la validité des données enregistrées. L’objectif : établir la confiance entre chaque partie à la chaîne.
Par exemple, lorsqu’une société annonce ses résultats par le biais d’un communiqué, diffuse son rapport annuel ou encore rend disponible des chiffres officiels sur son site, tout l’enjeu est d’assurer l’authenticité du document aux destinataires de ces informations (journalistes, analystes ou encore investisseurs). Par conséquent, la multiplication des canaux où l’information est distribuée augmente le risque d’erreurs ou d’usurpation d’identité par des hackers.
Cette technologie peut offrir un rempart aux vagues de désinformation qui minent la crédibilité des entreprises dans leur communication et porte atteinte à leur visibilité et à leur image de marque.